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5 étapes pour aider les enfants à faire les bons choix

Accompagnez vos enfants dans leur prise de décision

Nous avons expliqué l'importance de faire des choix par les enfants dans l'article "Pourquoi faut-il laisser le choix à nos enfants?". Cela peut s'avérer ne pas être aussi simple que vous l'aviez prévu, voici donc 5 étapes pour aider vos enfants à faire des choix éclairés et raisonnés (ou pas !)

Présentez toutes les options du choix à votre enfant

Il est important que votre enfant connaisse ses options avant de faire un choix. Cela évite la réaction après coup du "si j'avais su" et des colères qui peuvent en découler. Il est donc important que vous connaissiez les options disponibles avant de proposer un choix à votre enfant. Cela peut aller de l'activité: "Tu as le choix entre Violon, piano et saxophone" ou "tu as le choix entre danse, foot et karaté", au choix du vêtement "tu as le choix entre le pantalon gris, la robe bleue ou le jean".

Toutefois, dans ce dernier exemple l'enfant connaît habituellement sa garde robe et il vous demandera peut-être le pull vert qui n'était pas sur la liste. Dans cette situation, soit vous vous tenez à la liste de vos choix et prévenez que demain le pull vert sera parmi les options, soit dès le départ vous proposez l'ensemble de la garde-robe (Voir aussi l'article "6 astuces pour laisser les enfants choisir leurs vêtements").

Pour les repas, sauf si vous tenez à préparer des repas différenciés ne laissez pas le choix, ou alors limitez-le au dessert. Rappelez-vous également que laisser le choix ne doit pas être confondu avec éducation et que certains événements (justement comme les repas) peuvent ne pas donner lieu à un choix.

En revanche, il existe certaines matières ou le choix ne doit pas être limité. Par exemple, lorsque votre fille vous expose que plus tard elle voudra être danseuse, encouragez-la mais rappelez-lui aussi qu'un tas d'autres options s'offrent à elle: construire des maisons, piloter des avions, être pompier, devenir chef pâtissière... Expliquez lui que dans certains domaines, comme le choix du métier, il ne faut pas se contenter des métiers que l'on connaît ni s'interdire ceux que l'on pense inaccessibles ! (Voir aussi "Comment aider son enfant à choisir son métier".)

Expliquez à votre enfant que chaque choix a des avantages et des inconvénients - sans l'influencer !

Cela est particulièrement important pour les activités extra-scolaires. En général l'inscription à une activité est pour l'année scolaire entière, vous devez expliquer à votre enfant les pour et les contre de l'activité qu'il aura choisie. Par exemple pour le foot, vous pouvez dire à votre fille qu'en "pour" elle se fera de nouveaux copains et qu'elle apprendra à courir plus vite. En "contre" vous pouvez lui dire qu'en plus des entraînements il y aura des matches et qu'il faudra aller jouer même s'il pleut ou qu'il fait froid. En revanche, ne lui dites pas en "contre" qu'elle sera triste si elle perd un match. Cela ne servira qu'à planter dans son esprit l'idée qu'elle peut perdre. Evidemment cela arrivera, mais mieux vaut ne pas implanter de messages négatifs ou limitants dans la tête de votre fille, elle l'apprendra suffisamment vite par elle-même. (Voir aussi l'article "9 moyens d'aider son enfant à choisir son sport").

Si vous même n'aimez pas le foot, ne le lui faites pas sentir ou ne le lui dites pas, cela aura tendance à influencer son choix. De la même manière, si vous avez très envie que votre fils fasse du karaté parce que vous-même auriez-voulu en faire à son âge, ne le dîtes pas et restez objectif afin de ne pas biaiser sa prise de décision. C'est la vie de votre enfant et son choix, pas le vôtre. Ne vous projetez pas dans ses activités.

Expliquez à votre enfant les conséquences de ses choix

Par exemple, pour les activités, expliquez à votre fils que cela coûte de l'argent et qu'il devra y aller jusqu'à la fin de la durée prévue. Pour les repas, expliquez à votre fille que si elle choisit de ne pas finir son assiette, elle aura de nouveau faim dans quelques heures après et qu'elle devra attendre le prochain repas.

Pour l'exemple de la garde-robe, si votre enfant choisi un vêtement qui n'est pas adapté, ce n'est pas grave. Il apprend qu'un choix implique des conséquences. S'il a froid avec le T-shirt qu'il a choisi, demandez-lui de s'en rappeler pour la prochaine fois et donnez lui un pull. La prochaine fois qu'il choisira un vêtement non adapté, rappelez-lui cette expérience, s'il persiste, tant pis pour lui ! La leçon n'a pas été retenue et il doit apprendre de nouveau les conséquences de son choix. Cet apprentissage va de pair avec celui de l'échec: votre enfant ne doit pas savoir peur de se tromper. En l'empêchant de choisir ses vâtements, vous l'empêcher d'avoir droit à l'erreur.

Rappelez à votre enfant que chacun est libre de faire son choix du moment qu'il en assume les conséquences

Si votre fille vous demande votre avis, vous pouvez le lui donner mais faites le de manière objective en lui expliquant pourquoi, à votre avis, les "pour" de ce choix sont plus forts que les "contre" et dîtes-lui qu'il s'agit de VOTRE avis. Elle a le droit de ne pas être d'accord ou de ne pas avoir la même vision des choses ou les même priorités.

Si votre fille sent ou sait que son choix ne correspond pas à celui que vous auriez fait, dites-lui bien: "Même si je ne suis pas d'accord, tu as le droit de faire ce choix car il s'agit de ta vie et que c'est toi qui la contrôle." En revanche, prévenez que les colères ne seront pas tolérées car elle doit assumer les conséquences de son choix.

Apprenez à votre enfant que les choix sont différents selon les personnes

Dans le prolongement du point précédent, expliquez à votre enfant que chacun est différent et que tout le monde fait des choix différents. Ce n'est pas parce que sa copine veut être coiffeuse plus tard que cela doit également être l'ambition de votre enfant. Dites bien à votre enfant, qu'il est libre de faire son choix et qu'il peut demander leurs avis à d'autres personnes mais que la décision finale lui appartient, d'autant qu'il devra en assumer les conséquences. Vous pouvez expliquer "Ce n'est pas parce que ta soeur a choisit de faire du piano que tu dois en faire autant. Toi et ta soeur vous êtes différents et vous pouvez choisir des choses différentes".

Au fait...

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C'est le résultat d'une enquête menée par des chercheurs en 2017.

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