Maxence témoigne de son vécu aux Escadrilles Air Jeunesse
Maxence a 14 ans, il est en classe de 3ème et en 1ère année aux Escadrilles Air Jeunesse. Dans ce témoignage, il explique ce que le programme lui a apporté et ce qui lui a donné envie d'y participer.
Maxence, pourquoi as-tu postulé pour faire partie des Escadrilles Air Jeunesse?
J’ai voulu faire partie des Escadrilles Air Jeunesse parce que je ne connaissais pas du tout ce qu’il se passait sur une base aérienne et j’avais envie de voir. Avec la visite des unités je savais que j’allais découvrir plein de choses. Par exemple aujourd’hui on a visité l’unité cynophile avec les maîtres-chiens. On a aussi découvert la fauconnerie, j’ai aussi vu des armes pour la première fois.
Qu’apprends-tu de différent par rapport à l’école?
Avec le sport on nous fait aussi beaucoup apprendre l’esprit d’équipe et comment s’entraider. Il y a aussi le débat bien sûr où on apprend des choses qu’on n’apprend pas forcément à l'école, comme s’exprimer en public. Au début, c’était dur, j’avais un peu de mal à parler mais maintenant ça se passe beaucoup mieux. J’ai pris l’habitude, on a tous et toutes pris confiance et on commence à mieux se connaître nous-mêmes. Ça m’a beaucoup donné confiance en moi parce qu’avant, je n’osais pas trop parler de peur de dire n’importe quoi. Maintenant, je fais toujours attention à ne pas dire n’importe quoi, mais si ça arrive je sais que ce n’est pas grave.
Qu’est-ce que tu aimes le plus aux Escadrilles Air Jeunesse?
J’aime bien les séances de sport où il faut faire preuve d’esprit d’équipe et puis on découvre plein de nouveaux sports. J’ai découvert le Tchoukball qui est Suisse et aussi des sports Canadiens. Par contre j’aime moins les débats parce que ça ressemble trop à l’école pour moi, même si on apprend des choses très différentes comme s’exprimer ou comment intervenir. Pour ne pas laisser tomber mon équipe j’ai appris à me forcer à intervenir pour les soutenir.
Et puis l’armée c’est moins strict et bien plus cool que ce que je pensais. Tout le monde est vraiment gentil avec nous et on nous explique tout bien. Même si on fait des bêtises, ils savent nous expliquer avec les bons mots pourquoi ce qu’on a fait n’était pas bien, sans disputer.
Qu’as-tu écrit dans te lettre de motivation pour postuler aux Escadrilles Air Jeunesse?
J’ai dit que j’étais très motivé parce que je voulais découvrir tous les métiers de la base. Je savais qu’il y avait d’autres métiers que pilote ou mécanicien mais je ne les connaissais pas alors je voulais les découvrir.
Quel métier découvert ici préfères-tu?
J'aime bien être en relation avec les animaux. Je trouve ça intéressant de découvrir le comportement de l'animal dans la base, parce qu'il y a des avions et de voir comment ils réagissent.
Que dirais-tu aux jeunes qui vont rentrer en troisième cette année, à propos des Escadrilles Air Jeunesse?
On s’y amuse bien. Au début, ça peut être un peu stressant et il y en a plusieurs qui abandonnent le premier jour parce qu’ils ont peur mais il faut rester. Au début je ne savais pas si je voulais rester mais plus je découvrais les Escadrilles, moins je voulais partir. En plus, en fin d’année si on reste pour la deuxième année on a une récompense qui est un baptême de l’air.
Les Escadrilles Air Jeunesse sont mieux qu’on ne le pense. Certes parfois ça rappelle l’école mais c’est juste pendant les débats et ça ne dure qu'une heure dans l’après-midi.
Est-ce que tu vas continuer pour la deuxième année et passer le BIA?
On nous a expliqué que c’était très différent de la première année. C’est pour comprendre l’aéronautique, la météo et comment sont faits les avions, alors on est beaucoup dans une salle de classe à apprendre et ça me plaît moins. J’ai beaucoup aimé cette année mais je ne me destine pas forcément à l’aéronautique.
Tu as une idée de ton métier pour plus tard?
Pilote ça peut être intéressant, mais je préfère les animaux. Ou alors mécanicien. Je n’ai pas encore vraiment choisi
Au fait...
Saviez-vous que dès l'âge de 6 ans, la plupart des filles pensent être moins intelligentes que les garçons?
C'est le résultat d'une enquête menée par des chercheurs en 2017.